18 Pays sans impôts où s’installer

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Avoir un deuxième passeport est un élément important dans sa diversification internationale, mais cela ne mettra pas fin à vos obligations fiscales avec votre pays d’origine, si c’est votre objectif. Il faudra chercher un Pays sans impôts.

Les citoyens américains par exemple,  peuvent avoir autant de passeports qu’ils le souhaitent, mais ils resteront à la merci de l’IRS tant qu’ils auront un passeport américain.

Les citoyens de pays comme l’Australie, le Royaume-Uni, le Canada, la Norvège et d’autres pays peuvent également avoir beaucoup d’obstacles à franchir s’ils veulent cesser de payer des impôts dans leur pays d’origine, même après leur départ..

Quelle que soit votre situation, le fait d’avoir votre résidence fiscale dans un pays où les impôts sont faibles voir nuls vous fera économiser beaucoup d’argent que vous pourrez vous consacrer à préparer votre retraite ou investir dans votre business.

La théorie des drapeaux suggère donc d’avoir une résidence dans un pays à taux d’imposition zéro sur les revenus gagnés hors du pays.

Il existe deux stratégies pour ne pas payer d’impôt selon votre pays de résidence :

  1. Devenir résident d’un pays où l’impôt sur le revenu ou sur les gains en capital est nul.
  2. Devenir résident d’un pays à fiscalité territoriale, c’est à dire qui n’impose que l’impôt sur les revenus générés localement et ne s’intéresse pas à vos revenus internationaux. 

S’INSTALLER DANS UN PAYS EN FRANCHISE D’IMPÔTS

Les Bahamas : Les Bahamas n’ont pas d’impôt sur le revenu, choisissant de gagner leur argent via le tourisme.

Les résidents des Bahamas ne paient aucun impôt sur l’argent gagné partout dans le monde.

Les frais de demande de résidence temporaire du gouvernement, qui sont renouvelables tous les ans ne dépassent pas 1.000 $. Si vous prévoyez de vous installer et rester un certain temps, l’achat d’un bien immobilier d’une valeur de 250.000 $ vous permettra d’obtenir une résidence permanente ou à long terme.

Au cas où vous penseriez que les Bahamas étaient une république bananière, sachez que son passeport est classé dans le Top 25 mondial.

Les Îles Vierges britanniques. L’obtention d’un permis de travail dans les îles Vierges britanniques peut être assez difficile, mais l’obtention d’un visa de séjour en tant que personne autonome est assez facile et peut être obtenu en moins d’un mois dans la plupart des cas. 

Vous devez simplement fournir des relevés bancaires prouvant que vous pouvez vous permettre d’y vivre et de payer une caution de 1.000 $.

Les Îles Caïmans : C’est le joyau du monde offshore caribéen, les îles Caïmans n’attirent pas la classe moyenne !  Les autorités financières locales se sont donné beaucoup de mal pour rendre l’intégration dans leur pays très chère, l’immigration dans ce pays exige de gros capitaux.

Concrètement, si vous désirez vivre aux Caïmans, vous devez avoir un revenu annuel de près de 150.000 $ et investir 500.000 $ dans l’immobilier ou dans des entreprises locales. 

Ces exigences sont réduites de moitié si vous voulez vivre sur l’une des îles les plus petites et les moins connues.

Monaco : La principauté limitrophe de la France et de l’Italie se prélasse sur la Côte d’Azur et reste bien reliée au reste de l’Europe. 

C’est la résidence à taux zéro parfaite, un pays sans impôts, si vous aimez le glamour européen et le contact des personnes les plus riches au monde.

Monaco exige que les résidents potentiels déposent 500.000 € dans une banque monégasque et achètent au moins 500.000 € dans l’immobilier local. 

Le gouvernement a également sévi contre les résidents qui achètent de minuscules studios, ici la « pauvreté » n’a rien à y faire ! Dommage pour les détenteurs du passeport français qui ne pourront pas en profiter.

Les Îles Norfolk : ce sont en fait trois îles, l’île Norfolk a un statut d’immigration spécial, malgré ses liens étroits avec l’Australie. 

Le pays n’a pas d’impôt sur le revenu et permet aux citoyens australiens et néo-zélandais de devenir résidents avec une grande facilité. 

Les étrangers devront sauter quelques obstacles et prouver qu’ils peuvent subvenir à leurs besoins et qu’ils sont de bonne moralité.

Les îles Turques-et-Caïques, : également appelées îles Turquoises ou îles Turks- et-Caïcos, ces îles sont les joyaux des territoires britanniques d’outre-mer.

Il y existe un programme de résidence économique qui offre un permis de résidence rapide aux étrangers qui dépensent au moins 300.000 $ pour la construction d’une nouvelle maison ou la rénovation d’une propriété ou qui investissent au moins 750.000 $ dans une entreprise appartenant en majorité à des locaux.

Vanuatu : Vanuatu est l’un des rares pays sans impôts (en franchise d’impôt) où il est possible d’obtenir une deuxième citoyenneté via un programme de résidence très simple qui récompense ceux qui investissent davantage.

Les étrangers peuvent investir environ 90.000 $ pour un visa de résidence d’un an, renouvelable annuellement, investissez davantage et vous aurez trois, cinq, dix ou même quinze ans. 

Les frais gouvernementaux pour la résidence au Vanuatu sont un peu trop élevés, mais étant donné le faible investissement et la variété d’investissements immobiliers intéressants, il vaut la peine d’envisager si vous avez envie de vivre sur une île du Pacifique Sud…

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RÉSIDENCE FISCALE DANS UN PAYS À FISCALITÉ TERRITORIALE

Ces pays imposent les revenus de source locale des citoyens et des étrangers.

Personne n’aime l’impôt, mais reconnaissons que c’est la façon la plus juste de faire les choses. L’argent gagné par une activité dans le pays y est imposée, alors que les revenus étrangers n’ayant rien à voir avec ce dernier ne le sont pas.

Si vous prévoyez devenir résident de l’un de ces pays, vous devez vous assurer que tout revenu gagné à l’étranger ou versé dans le pays n’est pas imposable comme revenu de source locale.

Voici quelques exemples :

Anguilla : Territoire britannique d’outre-mer situé dans les Petites Antilles des Caraïbes, Anguilla est un petit acteur dans le monde du offshore et de la banque offshore.

Anguilla offre également aux retraités qui achètent des biens immobiliers et fournissent des relevés bancaires comme preuve d’autosuffisance, un permis de séjour.

Le Costa Rica : Le Costa Rica a longtemps été la deuxième résidence de choix pour les retraités et les expatriés investisseurs américains.

Les exigences sont devenues plus strictes ces dernières années, mais toute personne ayant un revenu mensuel de 2 500 $ qu’elle importe au Costa Rica peut devenir résidente.

Le Costa Rica reste très bureaucratique, mais si vous aimez les plages de sable fin ou les forêts tropicales, alors le Costa Rica pourrait faire vos affaires.

La Géorgie :  C’est l’un des pays les plus sous-estimés de la planète, la Géorgie est en train de devenir rapidement l’une des économies les plus libres du monde.

Le gouvernement pro-entreprises a réduit le nombre d’impôts de 21 à 6 et maintenant à 5 points et les taux diminuent chaque année.

Les revenus gagnés à l’extérieur de la Géorgie ne sont pas imposés localement, bien qu’il soit possible que vous deviez en fournir la preuve.

La Géorgie offre à presque tous les étrangers un visa touristique de 360 jours et n’importe qui peut ouvrir une entreprise géorgienne afin d’être éligible à la résidence. L’achat d’un bien immobilier peut également vous qualifier et les impôts varient généralement entre 5 et 15%.

Gibraltar : Si vous possédez 3 millions de dollars, vous pouvez être éligible pour devenir résident de Gibraltar.

Les résidents sous le visa de catégorie 2 du territoire, très favorable aux investisseurs qui paient un impôt maximum de 29 000£ par an en échange d’une résidence sur les bords de la Méditerranée.

Comme pour le programme « non dom » de Londres, les résidents de catégorie 2 peuvent échapper aux taux d’imposition progressifs de Gibraltar.

Bien que vous ne paierez pas 0 d’impôt, vous aurez la résidence dans une juridiction européenne réputée pour un prix raisonnable.

Le Guatemala : Si vous avez envie de vivre tout près des ruines mayas au cœur de l’Amérique centrale, le Guatemala est l’un des quatre pays de la région qui offrent une fiscalité territoriale.

Il est facile d’obtenir une résidence au Guatemala si vous pouvez prouver un revenu mensuel de 1.000 $, mais vous devez être prêt à y vivre une bonne partie du temps sinon votre visa sera annulé.

Si vous êtes prêt à vivre au Guatemala à plein temps, il est possible d’obtenir la citoyenneté en cinq ans.

Hong Kong : Si vous pouviez vous le permettre, Hong Kong ETAIT sans doute la ville la plus sympa d’Asie pour poser ses valises.

Mais Hong Kong durcit ses politiques bancaires et d’entreprise en vue de son adhésion à l’OCDE, mais la politique fiscale reste très favorable.

Hong Kong n’est certainement pas un paradis fiscal ni un pays sans impôts, mais il offre des taux d’imposition très bas aux entrepreneurs qui veulent établir leur entreprise localement et même zéro imposition pour les investisseurs ou ceux qui ont des entreprises à l’étranger.

Les immigrants investisseurs peuvent obtenir un permis de séjour en déposant 1.30 million de dollars dans une institution financière de Hong Kong ou en l’investissant sur les marchés boursiers. Malheureusement les placements immobiliers ne sont pas autorisés.

Macao : A seulement une heure de bateau de Hong Kong, la région administrative spéciale de la Chine dispose de quelques excellentes banques, ainsi de qu’un impôt nul sur les revenus étrangers.

Les investisseurs étrangers peuvent obtenir la résidence en investissant dans le pays 3 millions de Patacas de Macao, soit environ 375.000 dollars.

Cependant, étant donné que Macao appartient à la Chine, il est pratiquement impossible d’y obtenir la citoyenneté.

La Malaisie : La Malaisie propose l’un des programmes de résidence secondaire les plus sous-estimés au monde, en particulier pour les entrepreneurs et les investisseurs qui veulent vivre en Asie à plein temps, mais qui ne peuvent pas se permettre d’opter pour Singapour.

Le programme malaisien « My Second Home » (ou MM2H) est extrêmement simple et facile à mettre en place. Si vous avez moins de 50 ans, vous devez présenter une preuve de revenu mensuel de 2.300 $ et déposer environ 70.000 $ au taux de change actuel dans une banque malaisienne.

Vous ne pourrez pas toucher votre argent pendant dix ans, ou jusqu’à ce que vous annuliez votre visa, à moins que vous ne décidiez d’acheter un bien immobilier. Si vous avez plus de 50 ans, le dépôt bancaire est réduit de moitié.

Le Nicaragua : Des plages de San Juan del Sur au charme colonial de Grenade, le Nicaragua est un endroit idéal pour avoir une résidence secondaire et si vous voulez vraiment y vivre.

L’obtention de la résidence au Nicaragua est extrêmement facile et ne nécessite qu’une preuve de revenu, généralement environ 750 $ par mois, mais vous devez y vivre pendant six mois chaque année sinon votre permis de séjour et vos avantages fiscaux territoriaux, s’envolent…

Le Panama : Le Panama possède certaines des banques offshore les plus solides d’Amérique latine et est devenu un pays ouvert à l’immigration et en particulier pour les citoyens des pays occidentaux.

Pour ces citoyens, le programme de visa Friendly Nations, le Panama offre une résidence permanente instantanée avec un faible dépôt bancaire de 5 000 $ et un  » lien économique « , soit une société panaméenne ou le titre de propriété d’un bien immobilier.

Le Paraguay : Le Paraguay est bien connu comme un programme de second passeport bon marché qui permet aux étrangers d’obtenir instantanément la résidence permanente avec un simple dépôt bancaire de 5.200 $ et la citoyenneté en trois ans.

Cependant, le Paraguay offre également une résidence secondaire attrayante avec la possibilité d’obtenir un passeport plus tard.

Ce n’est pas un pays sans impôts, mais les impôts sur le revenu de source locale sont assez faibles, seulement 10 % et les revenus de source étrangère ne sont généralement pas imposés.

Singapour : Ce n’est pas un paradis fiscal pour les entrepreneurs, non seulement une entreprise à Singapour coûte beaucoup plus cher à enregistrer et à maintenir que son homologue de Hong Kong, les taux d’imposition varient de 0 à 17 % sur les bénéfices et de 20 % sur le salaire personnel que vous verserez si vous voulez résider à Singapour dans le cadre du processus.

Pour résumer, un propriétaire d’entreprise actif vivant à Singapour paierait au moins 20 à 25 000 dollars par an pour ce privilège.

D’autre part, les investisseurs qui ont environ 4 millions de dollars à investir peuvent s’installer à Singapour et ne sont pas imposés sur les intérêts bancaires, les gains en capital ou les bénéfices étrangers.

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